Retrouvez les vidéos des conférences des différentes années du festival !

2016, le rire


Conférences du samedi 5 novembre :

Marie-Ange Fougère – Mieux comprendre le rire au XIXème siècle Au 19e siècle, Rabelais suscite des réactions passionnées, éloges ou blâmes. Mais en réalité ses textes restent largement méconnus et son oeuvre mal comprise. » Marie-Ange Fougère Maître de conférence à l’Université de Bourgogne Franche Comté nous propose, à partir de ce malentendu, de mieux comprendre ce qu’est le rire au 19e siècle.

Dominique Marchès – Visite de la maison Max Ersnt et explication de la filiation entre Rabelais et les dadaïstes Dominique Marchès, propriétaire de la maison de l’artiste, explique lors d’une visite la filiation entre Rabelais et les dadaïstes.


Conférences du dimanche 6 novembre :

François Bon – Qu’il y a-t-il de commun entre les œuvres de Rabelais et Cervantès ? Qu’y a-t-il de commun entre les oeuvres de Rabelais et Cervantès ? C’est qu’il n’est pas possible de les lire sans rire, qu’on soit seul ou en compagnie. À travers sa lecture de Cervantès, François Bon tente de faire « apparaître quelques harmoniques plus secrètes de l’invention chez Rabelais ».

Stéphan Geonget – Le rire médical Conférence de Stéphan Geonget, Maitre de conférence au Centre d’Etudes sur la Renaissance à Tours : « Si Laurent Joubert consacre un célèbre traité au rire médical, il n’est pas le premier à écrire sur le sujet. Rabelais, médecin autant que moine, reprend à son compte différents auteurs antiques et en tire une réflexion qui intéresse d’autant plus le lecteur de ses romans qu’elle définit précisément le rapport qui peut exister entre les écrits du grand Chinonais et son lectorat ».

Daniel Ménager – Seiziémiste, spécialiste de la Renaissance en littérature Conférence de Daniel Ménager, seiziémiste, spécialiste de la Renaissance en littérature : « Il est admis que l’on rit beaucoup dans l’oeuvre de Rabelais. On rit, expliquent souvent les critiques, parce que les personnages principaux sont heureux de vivre (…) ». Mais ce n’est peut-être pas si simple…

Pascal Taranto – Le rire gras « Il est devenu de bon ton de s’offusquer du rire gras, sous prétexte qu’il peut-être discriminant, raciste, sexiste, ou misogyne. » Or, selon Pascal Taranto, le rire gras est tout le contraire. Ce philosophe et professeur des Universités à l’Université d’Aix Marseille, nous parle de ce rire gras propre à Rabelais.

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2017, la guerre


Conférences du samedi 11 novembre :

Mireille Huchon – Retrouvera-t-on un jour ces mystérieux Stratagemata de Rabelais, consacrés aux prouesses et ruses de guerre de son protecteur Guillaume Du Bellay ? En attendant, prenons plaisir, dans ses histoires de géants, à la mise en œuvre comique des réflexions contemporaines les plus pointues sur l’art militaire et ses stratégies, à ces fantastiques russes et finesses dont se vantent et s’amusent les joyeux compagnons de Pantagruel.

Mathieu Larnaudie – Lecture d’un texte original qu’il a composé lors de sa résidence d’auteur au Musée Rabelais en janvier 2016 : après avoir créé l’abbaye Thélème avec Gargantua, l’auteur imagine Frère Jean quittant cette abbaye.

Aya Iwashita – Elle effectue une analyse de la vision de Rabelais de Kazuo Watanabe, premier traducteur de Rabelais au Japon, sous l’angle de la guerre et de son opposition à la guerre, qui pris appui sur Rabelais et sur les humanistes français.


Conférences du dimanche 12 novembre :

Pascal Brioist – L’écuyer tourangeau Gymnaste, qui instruit Gargantua aux arts militaires, décrit par Rabelais aurait-il eu pour modèle Pietro Monte, un chevalier exemplaire loué par Balthazar Castiglione dans le Livre du Courtisan ?

Stéphan Geonget – Les discours sur le bon gouvernement évoluent à la Renaissance vers un réalisme de plus en plus marqué. L’évangélisme érasmien cède peu à peu la place à la raison d’Etat et à ce que l’on nomme aujourd’hui la Realpolitik.

François Rigolot – La doctrine politique qui sous-tend l’action guerrière dans le Gargantua s’inspire des théories du grand humaniste nordique contemporain, Erasme de Rotterdam. Cependant le jeu fabuleux de Rabelais avec la langue transforme une querelle de clocher dans le cadre chinonais en une guerre mondiale qui fait le procès de la passion belliqueuse en la désamorçant par le rire.

Pascal Taranto – Les guerres Picrocholines de Rabelais sont l’occasion de s’interroger sur la façon dont le rire peut s’emparer de la guerre pour la dénoncer mais aussi la définir. Pour qui la regarde, la guerre peut prendre un sens comique, qu’elle n’a plus pour celui qui la subit. Ce dernier fait l’expérience de la disparition de tout sens, qui est, précisément, l’horreur de la guerre.

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2018, le corps


Conférence du jeudi 1 novembre :

Julien Goeury – il s’agit d’une éloge du corps féminin dans la poésie du XVIe siècle, des cheveux aux pieds, de la gorge à la cuisse et jusqu’au sexe.


Conférence du vendredi 2 novembre :

Sophiatou Kossoko – Imaginez le corps comme un dialogue entre l’espace commun et l’espace intime. Par le mouvement, cette artiste invente des lieux où l’individu s’interroge sur la place qu’il veut prendre dans la société. Pour cette performance, elle est accompagnée du musicien compositeur Philippe Foch.


Conférences du samedi 3 novembre :

Concetta Pennuto – Parcourez les représentations anatomiques et médicales du corps féminin dans la médecine au temps de Rabelais. Nous verrons comment les médecins interprètent le corps et la santé de la femme, essayant de comprendre la manière dont Rabelais médecin s’insère dans la médecine au féminin de son temps.

Pierre Aquilon – Laissez vous emporter par la lecture du maître de conférences Pierre Aquilon ! Un florilège de textes issus de l’œuvre de Rabelais sur le thème du corps !

Pierre Naveau – Chacun et chacune a un corps avec lequel il ou elle entretient un rapport qui risque, à un moment ou à un autre, de virer au drame. Il y a là un mystère. Rabelais, quant à lui, a pris le parti d’en rire. Le vin, certes, l’y a aidé. Le corps est emporté, sans vergogne, dans le tourbillon des trois « g », du gros, du gras et du grand.


Conférences du dimanche 4 novembre :

Sébastien Rongier – Cet écrivain et essayiste analyse la dimension critique et humaniste du geste scatologique dans l’œuvre rabelaisienne.

Pascal Taranto – La discipline du corps est l’objet d’une éducation privilégiée depuis Platon, renforcée ou allégée selon les époques, qu’elles soient du christianisme ou de Rabelais, jusqu’à Spinoza affirmant que « nul ne sait ce que peut le corps ».

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